Profils lévisiens. Première
série
Georges Carrier
Les
familles Carrier sont nombreuses dans la région de Québec,
particulièrement dans le comté de Lévis. La seule cité de Lévis, si l’on se
réfère au dernier Almanach des adresses ont compte plus de 90 familles de ce
nom. La ville de Lauzon, pour son compte, n’a pas moins de 26 familles Carrier.
Toutes descendent de Jean Carrier, originaire de Saint-Georges, évêché de Xaintes, qui
vint s’établir dans la Nouvelle-France un peu avant 1670. Dans un de ses
nombreux voyages en France, le régistrateur L.-N. Carrier
se rendit à Saint-Georges et y trouva des parents éloignés, braves gens qui
tous se défendaient énergiquement d’appartenir à la même famille que le cruel Carrier qui rendit son nom si tristement célèbre pendant la
Révolution française. Les familles Carrier
existent-elles encore à Saint-Georges? Si la branche française est disparue,
elle est nombreusement représentée dans la province de Québec.
Georges Carrier
naquit à Lévis le 13 avril 1819, du mariage de Jean-Baptiste Carrier, cultivateur, et de Marie-Françoise Guenette. Les Carrier cultivaient la terre à Lévis depuis presque l’arrivée
du premier ancêtre au pays. Ce fut aussi la première occupation de Georges Carrier.
Puis,
comme il avait des dispositions pour le commerce, il devint boucher. Tout jeune
garçon, la curiosité naturelle à mon âge me poussa à m’introduire dans le vaste
bâtiment, en arrière de la maison qui porte aujourd’hui le No municipal 86 de
M.
Carrier fut pendant un grand nombre d’années le plus
important boucher de Lévis et probablement de toute la région lévisienne. Il
était le fournisseur de toutes les communautés religieuses de la ville, des
hôtels et de la plupart des familles. Son commerce s’étendait même à Québec et
nombre de bouchers de la capitale venaient chercher chez lui les viandes qu’ils
vendaient à leurs clients.
M.
Carrier avait hérité d’une terre de grande valeur en plein
milieu de la ville naissante de Lévis. Cette terre fut divisée petit à petit en
lot à batir.
Homme
d’affaires habile mais prudent, M. Carrier fut de
bonne heure appelé à siéger à la Commission scolaire de Lévis. Il fut aussi
marquillier de l’église Notre-Dame et, pendant plusieurs années, président de
la société de construction Permanente de Lévis. Il fut également un des
premiers citoyens de Lévis à devenir juge de paix.
Lors
de la fondation de
Ce
n’est pas là le seul don fait par M. Carrier
aux œuvres du curé Déziel. Celui-ci fut connu par suite de son insinuation au
bureau d’enregistrement. Mais que de dons faits par M. Carrier à l’église, au collège, au couvent, à l’hospice et
ailleurs qui ne sont enregistrés que dans le livre du bon Dieu!
M.
Carrier décéda à Lévis le 9 août 1891, à l’âge de 72 ans et 3
mois. Sa veuve, Julie Labadie, lui survécut jusqu’au 5 octobre 1923. Elle était
agée à sa mort de 96 ans et 6 mois.
Du
mariage de Georges Carrier et de
Julie Labadie étaient nés plusieurs enfants. Je mentionne parmi ceux que j’ai
connus : l’abbé Charles-Édouard Carrier,
ancien supérieur du collège de Lévis, décédé curé de Saint-Joseph de la Beauce
le 10 décembre 1911; Georges Carrier, maître-boucher,
décédé le 26 août 1909; Joseph Carrier,
également maître-boucher, qui fut pendant plusieurs années échevin de la ville
de Lévis, décédé le 1er juillet 1923; Théophile Carrier, secrétaire-trésorier de la Société de Construction
Permanente de Lévis et marguiller de l’église Notre-Dame, décédé le 11 février
1932; Marie-Julie, épouse de Achille Carrier,
décédée le 1er juillet 1884.
Un
seul des fils de Georges Carrier se maria,
Théophile. Il fut le père de Philippe Carrier,
décédé; de M. Édouard Carrier, rentier,
de Lévis, de madame J.-Léonidas Bilodeau et Mère Jeanne de Sales, du monastère
de Visitandines, de Lévis.
(Voir pages 13
à 16)
M.
Chabot, ami et administrateur du curé Déziel, le seconda vigoureusement dans la
fondation de
*******************************************
M.
Julien Chabot avait épousé, à Saint-Joseph de Lévis, le 2 février 1830, Suzanne
Carrier, fille de feu Charles Carrier
et de Suzanne Miray. Elle décéda à Lévis le 4 décembre 1875.
(Voir page 23)
Pierre-Benjamin
Carrier
Pierre-Benjamin Carrier, né à Lévis le 17 février 1786, vécut toute sa vie et
mourut sur la belle terre que son père lui avait léguée un peu à l’est de
l’église Notre-Dame. M. Carrier était un
cultivateur à l’aise et il voulut aider à la construction de l’église que le
curé Déziel élevait à quelques pas de sa terre. Dans l’acte de donation des
terrains de l’église reçu par le notaire Panet le 30 juillet 1850, le nom de M.
Carrier apparait pour un don de
Moins d’un an plus tard, le 16 juin
Du mariage de Pierre-Benjamin Carrier et de Marie-Anne Aubert naquirent seize enfants, cinq
garçons et onze filles. Presque tous vécurent jusqu’à un âge avancé et, fait
étrange, un seul des frères et sœurs Carrier
se maria. Ils vécurent tous ensemble dans la maison paternelle, faisant
fructifier le bien du père et donnant le bon exemple à tous leurs voisins.
À l’arrivée du curé Gauvreau à
Notre-Dame de Lévis, en 1882, cinq des frères et sœurs Carrier vivaient encore. Vieux et incapables de se rendre à
l’église Notre-Dame l’hiver, ces braves gens se désolaient de ne pouvoir
assister aux offices religieux. Le curé Gauvreau eut pitié de leur détresse. Il
obtint pour eux la permission d’avoir un oratoire privé dans leur maison. La
première messe y fut dite par le curé Gauvreau le 6 décembre 1889 et elle fut
servie par l’aînée des frères Carrier, Étienne,
alors âgé de 78 ans.
(Voir pages 29
et 30)
Michel
Lecours dit Barras
Après
un certain nombre d’années, Michel Lecours dit Barras décida d’abandonner la
navigation pour se livrer à l’industrie. Il entra en société avec M. Félix Carrier qui exploitait une petite manufacture de chandelles,
rue Saint-Louis, à peu près où s’élève aujourd’hui le monastère du
Présieux-Sang.
Mais, à son tour, la chandelle fut
supplantée par la lampe à pétrole et le commerce diminuant considérablement,
les deux associés se séparèrent. M. Carrier garda la
manufacture et M. Lecours dit Barras, pour améliorer son sort, gagna les
États-Unis. C’est à Lewiston, état du Maine, qu’il alla s’établir avec sa
famille.
(Voir page 47)
Les
frères Louis, Augustin et Antoine Carrier
Ils étaient trois frères, Louis, Antoine
et Augustin, et étaient fils de Louis Carrier,
et Marie Nolin. Par héritage ou par acquisitions, ils devinrent propriétaires
d’une bonne partie de
Louis Carrier,
né le 24 novembre 1816, fut d’abord en société avec son frère Antoine puis
celui-ci ouvrit un magasin à son compte, rue Saint-Georges, au haut de
M. Louis Carrier
continua son commerce en société avec son gendre M. Charles-William Carrier, qui devait devenir le principal fondateur des
célèbres usines Carrier, Lainé et Cie. J’ai vu ma jeunesse l’ancien magasin de M.
Louis Carrier, en haut de la côte du Passage, un peu en arrière du
poste central de police actuel, mais la maison était déjà bien délabrée et fut
finalement incendiée le 22 avril 1916. Elle était alors occupée par l’atelier
de plomberie de Télesphore Bissonnette.
Les talents d’administrateur de M. Louis
Carrier furent vite réclamés par ses concitoyens et il fut le
premier maire de la ville de Lévis en 1861. À cette époque, le maire était
choisi par le conseil et il devait se faire élire conseiller par le peuple
comme ses collègues. M. Carrier pendant
les neuf années qu’il siégea au conseil de ville fut réélu tous les deux ans
par acclamation, ce qui prouve bien que tous reconnaissaient ses capacités et
les services qu’il rendait à la ville.
En
M. Louis Carrier
décéda à Lévis le 23 décembre 1874, à l’âge de 59 ans.
Il fut un des rares hommes publics dont
les mérites furent reconnus de leur vivant. En effet, l’opinion publique à
Lévis fut unanime à reconnaître que M. Carrier
avait été un maire idéal. Je ne crois pas que la plus petite critique ait été
faite de son administration municipale.
Notons que M. Louis Carrier ne s’occupa pas seulement des affaires municipales de
Lévis. Il se fit un devoir et un honneur d’être au nombre de ceux à qui le curé
Déziel décerna le titre de fondateur de l’église Notre-Dame. Chrétien
convaincu, il souscrivit largement à toutes les œuvres fondées par le curé
Déziel.
De son mariage avec Maire-Émilie Valois,
décédée à Lévis le 19 janvier 1874, était née une fille, Henriette, qui devint
l’épouse, le 1er juin 1864, de Charles-William Carrier, fils d’Ignace Carrier
et de Marie-Louise Dalaire. M. Charles-William Carrier,
on le sait, fut le fondateur des grandes usines Carrier,
Laîné et Cie.
Augustin Carrier,
né le 8 février 1823, suivit la tradition paternelle et cultiva la terre toute
sa vie. Il fut un des fondateurs de la première société d’agriculture du comté
de Lévis. Il fut aussi marguillier de
M. Antoine Carrier,
né le 24 octobre 1829, à la dissolution de sa société avec son frère, s’établit
comme marchand-épicier au coin des rues Saint-Georges et Saint-Antoine. C’est
lui qui bâtit la maison aujourd’hui occupée par l’épicerie de M. Hervé
Bouchard. Plus tard, M. Carrier abandonna
le commerce au détail pour ne s’occuper que du commerce d’épicerie en gros. Il
établit son poste de commerce, sur
M. Antoine Carrier
décéda à Lévis le 17 décembre 1906, à l’âge de 77 ans. Il avait épousé à Lévis,
le 4 octobre 1852, Hélène Sheppard, qui décéda le 16 juin 1913. De leur mariage
étaient nés : Augustin Carrier, ancien
député de Lévis aux communes, décédé le 3 mars 1928; Robert Carrier, ancien directeur de la poste à Lévis; Maurice Carrier, décédé le 13 juin 1901; Alfred Carrier, décédé le 9 mars 1937; mesdames C.-Gédéon Beaulieu,
décédée le 22 août 1907; J.-Edmond Roy, Edmond Pourtier, Louis Fontaine et
mademoiselle Antoinette Carrier, décédée
le 15 avril 1946.
(Voir pages 55
à 58)
L’honorable
Joseph-Goderic Blanchet
Enfants :
1 –
Marie-Émélie-Joséphine Blanchet
2 –
Marie-Louise-Alzire-Antoinette Blanchet
3 –
François-Louis-Napoléon-Joseph-Dominique (Louis-Joseph) Blanchet né à Lévis le
21
4 –
Marie-Élise-Alphonsine Blanchet
(Voir page 82)
En
1886, le Frère Herménégilde, chargé d’une mission spéciale en Amérique, passa
par Québec. Les directeurs du collège de Lévis en profitèrent pour l’inviter à
venir rencontrer ses anciens élèves. C’est le 7 février 1886 que le Cher Frère
se rendit au Collège. Ici, je parle en témoin puisque j’étais alors élève de
Quatrième et que j’assistai à la fête, de la première à la dernière minute. La
réception fut enthousiaste. Bien peu de prêtres du Collège avaient connu le
Frère mais une centaine de ses anciens élèves s’étaient fait un devoir de venir
le rencontrer. Il entendit la messe au Collège, dîna avec ses anciens élèves,
puis dans l’après-midi, assista aux vêpres avec toute
(Voir pages 91
et 92)
(Voir page 105)
Charles
Bégin
Enfants :
1 – Charles Bégin
2 – Nérée Bégin
3 – Hildevert Bégin né
le 12 juin 1828. Cultivateur. Marié d’abord à Marcelline Dumont puis à
Marie-Philomène Dumont. Hildevert Bégin décéda le 19 janvier 1911, à l’âge de
83 ans. Enfants de son second mariage : Charles-Odilon, marié à Philomène
Boutin; Marie-Mélanie, mariée à Louis Boutin; Georges-Achille, marié à
Philomène Carrier; Joseph-Hilaire,
décédé en bas âge; Louis-Nazaire, marié à Emma Blouin; Joseph-Ferdinand;
Joseph-Charles; Marie-Cécile; Joseph-Damase, marié à Marie-Aurélie Boucher.
(Voir pages
122 et 123)
Les
frères Georges, Ignace et L.-Edouard Couture
Ignace Couture, père de l’honorable
Georges Couture et du commandeur Louis-Édouard Couture, était le descendant
direct de Guillaume Couture, le premier colon de Lévis. La filiation de ce
brave citoyen s’établit ainsi : 1e Guillaume Couture, marié à
Anne Eymard; 2e Joseph-Odger Couture de la Cressonnière, marié à
Jeanne-Marie Huard; 3e Augustin Couture, marié à Élisabeth Carrier; 4e Ignace Couture, marié à Véronique Carrier; 5e Ignace Couture, marié à Geneviève
Samson; 6e Ignace Couture.
(Voir pages
151 et 152)
*******************************************
M. Georges Couture avait épousé, à
Saint-Charles de Bellechasse, le 3 février 1846, Marie Roy, fille de Pierre
Roy, cultivateur, et de Geneviève Carrier. De
faible santé, madame Couture décéda à Lévis le 5 avril 1853, à l’âge de 23 ans.
En secondes noces, à Lévis, le 5 juin
(Voir page 155)
Les
fils de Joseph-Antoine Carrier
Des Joseph Carrier
on en compte peut-être une douzaine dans les commencements de
Joseph-Antoine Carrier était marié à Madeleine Nolin, ce qui nous aide un
peu à le fixer. Cultivateur à l’aise, il décéda le 29 décembre 1852, à l’âge de
72 ans, et fut un des premiers paroissiens de Notre-Dame à être inhumé dans
l’église paroissiale.
J’ai connu, dans leur vieillesse, à peu
près tous les enfants de Joseph Carrier et de
Madeleine Nolin. Ils habitaient dans les environs de l’église. Édouard avait sa
résidence rue Wolfe, au coin de
Ces frères et sœurs Carrier étaient l’exemple de toute la paroisse par leur vie
simple et pieuse. Leur vieillesse fut vraiment bénie de Dieu.
Récapitulations : Joseph Carrier, né le 9 juillet 1806, resta célibataire. C’est lui
qui eut la conduite de la terre de son père. Il était aidé dans son travail par
ses frères et sœurs, tous célibataires comme lui. Atteint par la vieillesse, il
se retira à la maison de
Jean-Baptiste né le 28 juin 1808,
cultiva le bien paternel après la mort de son père. Il se retira ensuite à la
maison de
Madeleine née le 24 septembre 1810,
décedée en bas âge.
Luce née le 4 octobre 1812 et décédée le
20 mai 1829.
Lucie née le 1er décembre
1813. Décédée en bas âge.
Édouard Carrier
né le 28 novembre 1816, fit un cours d’études complet et prit la soutane mais
n’ayant pas la vocation il se livra à l’enseignement. Il fit la classe pendant
plusieurs années à Saint-Joseph de Lévis. Le 28 septembre 1868, il remplaçait
Félix-Juneau comme inspecteur d’écoles des comtés de Lévis et Dorchester. C’est
alors qu’il vint habiter rue Wolfe. Il décéda le 26 novembre 1886, à l’âge de
70 ans. De son mariage avec Madeleine Ruel (4 février 1856) il eut plusieurs
enfants.
Hubert Carrier
né le 12 octobre 1819. C’est lui qui tint une épicerie pendant tant d’années au
coin des rues Saint-Joseph et Notre Dame, dans la maison aujourd’hui occupée
par M. Morissette, marchand de tabac. M. Carrier
n’eut jamais d’autre commis que sa fille adoptive, Marie-Dinelle, qui fut plus
tard religieuse de Jésus-Marie, à Lauzon. Ce que produisent l’économie et la
bonne conduite! Le commerce de M. Carrier,
apparemment, n’était pas considérable et, cependant, il amassa une petit
fortune qu’il employa à faire instruire des neveux et à d’autres œuvres
méritoires. M. Hubert Carrier décéda le
25 mai 1898, à l’âge de 78 ans et 9 mois. De son mariage avec Ursule Lemieux,
il n’avait pas eu d’enfant.
Félix Carrier
né le 4 mai 1822 devint manufacturier de chandelle. Je crois qu’il fut le
premier à établir cette industrie à Lévis. Il avait son établissement sur le
site actuel ou à peu près du monastère du Présieux-Sang, rue Saint-Louis. M. Carrier avait une très belle voix et il fit partie du chœur
de l’orgue de l’église pendant près de cinquante ans. M. Félix Carrier décéda le 15 octobre 1899, à l’âge de 72 ans et 6
mois.
Louis-Honoré Carrier,
né le 15 novembre 1827 cultiva la terre comme son frère Jean-Baptiste puis
passa ses dernières années à la maison de
Camille Carrier
née le 26 février 1830 ne se maria pas et décéda le 29 janvier 1913, à l’âge de
83 ans et 11 mois.
Éléonore Carrier
née le 10 janvier 1830. Elle décéda non mariée le 22 octobre 1876, à l’âge de
46 ans. Elle fut la première adulte inhumée au cimetière Mont-Marie.
(Voir pages
184 à 187)
Le jour même de la mort du maire Roy, le
conseil municipal réuni d’urgence décida de lui faire des funérailles civiques.
M. Roy fut exposé pendant deux jours à
sa résidence de
Tous les édifices publics et les
magasins avaient fermé leurs portes et c’est au milieu d’une foule considérable
que le cortège se mit en marche. Lévis n’avait jamais vue spectacle aussi
imposant. Le cortège se composait d’un détachement de
(Voir pages
199 et 200)
Étienne
Samson
Des deux mariages de M. Samson étaient
nés : 1 – Marie-Léa-Delphine née le 2 janvier 1852 et décédée le 14 avril
1856; 2 – Joseph-Adjutor, né le 21 août 1853, médecin, marié à Marie-Aimée
Lepage puis à Amanda Thériault. Décédé à Lambton le 19 mars 1917; 3 –
Marie-Amanda, née le 25 mars 1855 et décédée le 25 juillet 1855; 4 –
Joseph-Odina, né le 10 septembre 1856 et décédé le 25 janvier 1859; 5 –
Marie-Hermine, née le 21 décembre 1857 et décédée le 3 octobre 1859; 6 –
Élzéar-Léonidas, né le 23 janvier 1863, sacristain, marié à Marie-Virginie Carrier, décédée le 22 août 1899; 7 – Marie-Josephine née le
14 juin 1864 et décédée le 18 août 1865; 8 – Marie-Léocadie née le 14 juin 1864
et décédée le 2 juillet 1865; ……….
(Voir pages
222 et 223)
Charles
Robertson
M.
Robertson était lieutenant-colonel de milice et à Lévis on ne le désignait
jamais autrement que sous le titre de colonel Robertson.
Le
colonel Robertson décéda à sa résidence de Pintendre le 21 octobre 1866, à
l’âge de 67 ans.
Marié
en premières noces à Marie-Marguerite-Christine Wilson, il épousa en secondes
noces Euphémie Ruel et eut une nombreuse famille de ses deux mariages.
J’ai
connu plusieurs des fils de M. Robertson. Je mentionne :
*******************************************
Parmi
les filles de M. Robertson, j’ai connu Flore-Wilhelmine, mariée à Michel
Letellier, et Marguerite-Christine, mariée à Jean-Baptiste Carrier.
(Voir pages
225 et 226)
Zéphirin Leblanc, mécanicien, qui fut à
l’emploi des usines Carrier, Lainé et
Cie pendant plusieurs années, savait à peine signer son nom. Il avait fait son
apprentissage à l’ancienne usine de M. Tibbitts et ce n’est que par
l’observation qu’il était venu à connaître tous les secrets de son metier.
M. Charles-William Carrier, le principal intéressé des usines Carrier, Laîné et Cie, avait une telle confiance en M.
Leblanc qu’il ne signait aucun contrat important sans le consulter. Quand le
mécanicien Leblanc lui disait : on est capable de fabriquer ce qu’on vous
demande, M. Carrier
s’engageait sans crainte.
(Voir page 235)
En 1869,
la fête patronale fut célébrée de façon grandiose à l’église paroissiale. C’est
l’abbé Antoine Gauvreau qui, douze ans plus tard devait être curé de Lévis, qui
prononça le sermon de circonstance. Après la messe, les membres de l’Union
Saint-Joseph allèrent saluer le curé Déziel, le maire Louis Carrier et… le président fondateur Joseph Labadie qui avait
été oublié les années précédentes……..
(Voir pages
249)
Onésime
Rouleau, frère cadet de Charles-Timothée Rouleau, fut lui aussi à l’emploi de
MM. Couture, Foisy et Barras, avant d’entrer au service de la Quebec and levis
ferry Co pour laquelle il travailla pendant plusieurs années.
Le capitaine Onésime Rouleau finit ses
jours à Chicoutimi où son gendre, M. Gilbert Carrier,
était un des principaux employés de la Compagnie de Pulpe. Il décéda le 8
octobre 1914, à l’âge de 84 ans.
(Voir page 257)
APPENDICE
Conseil de ville de
Lévis de 1861 à 1948
MAIRE
1 – Louis Carrier, 1861-1870. Décédé à Lévis le 21 décembre 1874
2 – L’hon. Georges
Couture, 1870-1871, 1874-1884. Décédé à Lévis le 4 novembre 1887.
(Voir page 289)
CONSEILLERS ET ECHEVINS
1 – Louis Carrier, 1861-1870. Décédé à Lévis le 21 décembre 1874.
2 – Horatio-Nelson
Patton, 1861. Décédé à Lévis le 28 octobre 1865.
…………….
45 – Joseph Carrier, 1886-1900. Décédé à Lévis le 1er juillet
1923.
…………….
70 – Achille Carrier, 1906-1910. Décédé à Lévis le 20 mars 1933.
…………….
117 – Jean-Baptiste Carrier, 1923-1925. Décédé à Lévis le 30 novembre 1947.
…………….
136 – Edgar Carrier, 1937-1941.
(Voir pages 290, 293, 295, 299 et 299)