Luc Noppen et Lucie K. Morisset. Art et
architecture des églises à Québec, Les Publications du Québec, Ville de
Québec, Ministère de la Culture et des Communications du Québec, 1996, p. 94.
Extrait tiré du texte de la présentation de l’église
Notre-Dame-des-Victoires :
En 1723, l’architecte et maître
maçon Jean Maillou
conclut un marché pour la construction du portail. Il complète la nef en portant sa longueur
totale à
La
nouvelle façade de Jean Maillou
comporte un œil-de-bœuf, un portail sculpté et des niches. Son architecture simple ne retient que des
éléments significatifs et faciles d’exécution, tels les niches et le portail,
posés directement sur le pignon maçonné du gros œuvre. On sait que le projet initial de Baillif,
avec qui Maillou a fait
son apprentissage, prévoyait une façade plus recherchée, rehaussée d’ordres
classiques et divisée en deux étages par un entablement. De cette conception classique, Maillou retient cependant l’idée
d’une façade dépourvue de clocher; en effet, le clocher, petite structure à
deux tambours superposés, s’élève la croisée du transept, là où Baillif l’avait
fait installer en 1689.