PIERRE MAILLOUX
DIT DESMOULINS

 

La Nouvelle-France a reçu deux immigrants portant le patronyme Mailloux: Michel et Pierre, deux frères natifs de Brie-sous-Matha, aujourd'hui canton de Matha, arrondissement de Saint-Jean-d'Angely, département de la Charente-Maritime, ancienne Saintonge. Ils étaient fils du marchand Jacques Mailloux et de Suzanne Arnaud.

 

Michel et Pierre ont reçu le baptême à l'église dédiée à saint Pierre: Michel le 1er décembre 1641; Pierre, baptisé sous le prénom de Jean, le 10 novembre 1635. Ils possédaient deux soeurs connues sous les prénoms de Suzanne, née le 14 juin 1633, et de Marie venue au monde le 4 septembre 1644.

 

Michel, dans son patelin natal, épouse le 9 février 1659 Jeanne Mercier, par-devant le curé Mecheureuse. Michel et Jeanne vinrent au Canada vers 1669. A preuve, Michel est confirmé à Québec le 8 avril 1670. Au recensement de 1681, le couple vit dans la seigneurie de La Durantaye. Responsa­ble de huit filles, Michel n'a donc pas laissé son nom de famille à la descendance.

 

Retient ici l'attention la vie de l'aîné Pierre Mailloux.

 

Québec

En France, Fabien Marot, capitaine du navire La Vierge du port de 150 tonneaux, engage le 13 mars 1657, au nom des sieurs Antoine Lucas et de Michel Jambon, Pierre Mailloux pour servir au Canada. Salaire promis pour trois ans: 72 livres annuelles. Le vaisseau part de La Rochelle en avril; il accoste au quai de Québec le dimanche 27 mai 1657, sous la conduite de maître Fabien Marot. À la première occasion, pierre verse son contrat d'engagement du 13 mars au minutier du notaire Guillaume Audouart, de Québec.

 

Impossible de préciser l'emploi du temps de Pierre jusqu'a la fin de 1660. Le 27 décembre de cette année-là, Pierre, dit Desmoulins, achète de Michel Bélanger, probablement Michel Bélanger dit LePrince, originaire de Saint-Jean-d’Angely en Saintonge, un arpent de terre de front sur la ligne qui sépare la concession dans le village du fargy audit Beauport. Il promet de payer 40 livres tournois au navire venant de l’année prochaine, c'est-à-dire en 1661. Les témoins de cet achat sont René Dubois, Pierre Marcoux et Jean Crête. Ce dernier signe avec parafe géant par-devant le notaire Paul Vachon.

 

Pierre Mailloux devient alors un habitant de Beauport. Personne n'a pu encore donner la signification de son surnom Desmoulins.

 

Anne Delaunay

Après quatre ans dans la Colonie, Pierre peut fonder son foyer. Sur son chemin, il fait rencontre d'Anne Delaunay, baptisée au temple calviniste de La Rochelle le 25 juillet 1635, fille de Louis Delaunay, médecin, et de Marguerite Cazalede, petite-fille de Claude Delaunay, marié au temple protestant du même endroit le 21 mars 1580 avec Anne Barbier. Sa soeur Jeanne Delaunay prendra mari aussi à Québec le 30 novembre 1662 avec l'arquebusier Jean de Lespinasse.

Le 21 septembre 1661, Anne et Pierre se présentent à la maison de Jean de Lauzon avec le notaire Guillaume Audouart, pour faire le traité et promesse de mariage. Appuient la future épouse Anne Gasnier, protectrice des filles à marier venant au pays, Jean Bourdon, son époux, Jean Guyon et Paul Vachon. Les tourtereaux veulent vivre en communauté de biens et solemniser leur union devant l'Église catholique. Pierre offre un douaire de 200 livres. Anne et Pierre ne savent pas signer.

 

Bénédiction nuptiale donnée par l'abbé Charles de Lauzon-Charny, fils du gouverneur Jean de Lauzon tué par les Iroquois le 22 juin précédent.

 

Assistent comme témoins Paul de Rainville et Michel Baugis, habitants de Beauport.

Le 18 août 1664, Pierre et Anne décident de vendre leur ferme de Beauport, soit 10 arpents en superficie, dont 6 déjà en valeur avec une petite grange et une cabane, à Antoine Gaillou, taillandier, pour la somme de 300 livres. Le 25 aoüt suivant, ils donnent à l'acheteur une quittance dans laquelle il est écrit que Michel doit encore 153 livres 5 sols.

 

Pierre vient de découvrir qu'il est intéressant d'acheter ou d'obtenir des concessions et de les revendre ensuite avec profits.

Ensemble, Pierre et Anne, le 16 novembre 1665, se présentent à la cathédrale de Québec, avec 16 autres person­nes, pour recevoir le sacrement de Confirmation de Mgr de Laval.

 

Charlesbourg

Il semble qu'à cette époque Pierre et sa femme obtien­nent une concession des Pères Jésuites, comme nous le verrons à l'occasion d'une vente en 1671. Le 1 er juin 1666, les religieuses hospitalières concèdent aux Mailloux une concession complantée en hauts bois et située a la pointe de Lévis de la coste de lauzon, bornée d'un côté par Jean Guay. Puis, le 28 mars 1667, Mathurin Cardin, habitant de la seigneurie Notre-Dame-des-Anges, vend à Pierre une concession de la Petite Auvergne. Prix: 50 livres tournois. En décembre 1667, le 10, Pierre Mailloux revend sa terre de la Petite Auvergne à J. -Mathurin Renault. Profit net: 10 livres.

 

Les recenseurs de l'hiver 1667 rapportent qu'à la seigneurie de Notre-Dame-des-Anges les Mailloux vivent près d'Isaac Bédard. Ils possèdent là un arpent de terre en exploitation et deux autres sur la terre achetée de Cardin.

Malgré tout, les Mailloux manquent de liquidité. Le 23 janvier 1669, ils obtiennent des Jésuites 50 livres tournois pour cause de prest vray et loyal.

 

Le 2 mars 1671, la famille Mailloux décide de quitter Charlesbourg. Hélie Jean dit Godon, se porte acquéreur de leur ferme de 40 arpents dont 7 en nature de labour a la pioche avec cabane et hangar de 20 pieds de long prest a couvrir. L'acheteur offre 400 livres, valeur de France, et 20 livres de pot de vin. L'acte notarié affirme que Pierre a obtenu cette concession des Jésuites sans en préciser le jour ni l'année.

Où donc les Mailloux veulent-ils aller vivre?

 

Île d'Orléans

Le 31 mai 1671, le notaire Rageot est appelé au parloir des Hospitalières de Québec pour fixer les termes d'une concession à Pierre Mailloux. Cinq religieuses sont présentes pour ratifier cette donation de trois arpents de front, côté du nord, dans Argentenay, concession en nature de hauts bois, avec droit de chasse et de pêche. Conditions: y bâtir maison, rendre deux arpents de terre nette dans un an, payer les rentes annuelles de 20 sols l'arpent de front et 12 deniers de cens. Décidément, pour un fils de marchand et une fille de médecin, Pierre et Anne ont besoin de beaucoup de courage pour recommencer à zéro à exploiter une terre en bois debout et à l'est de l'île d'Orléans.

 

L'automne suivant, le 24 novembre, les religieuses concèdent un autre arpent et demi de front situé le long de la première terre Mailloux et aux mêmes conditions. A noter que les trois arpents de front concédés n'étaient pas dans Argentenay mais dans Lirec, paroisse de Sainte-Famille. C'est pourquoi Mgr de Laval, par son représen­tant l'abbé Dudouyt, donne à Pierre un titre nouveau le 7 juillet 1673.

 

Hélie Jean n'a pas jugé bon de garder la terre achetée de Pierre Mailloux à Charlesbourg. Peut-être était-elle de piètre qualité. Gilles Rageot s'en porte acquéreur le 12 février 1674, pour la somme de 80 livres et 10 pour les épingles de lad launay.

 

Les Mailloux ne semblent pas trop se plaire à l'île d'Orléans. Le 22 janvier 1676, le notaire Paul Vachon se rend à leur demeure pour rédiger le contrat de vente de leur propriété à Martin Guérard. Celui-ci promet de payer dans 15 jours 150 livres. Le voisin Germain Lepage n'est pas là comme témoin mais son frère Louis. Martin signe avec parafe.

 

Où donc les Mailloux transporteront-ils de nouveau leurs pénates?

 

Ville de Québec

Vivre à Québec, c'était écouler ses jours à la capitale, près des commerces, des écoles de formation, de l'évêché, de l'Hôtel-Dieu, de l'élite de la société.

 

Pierre et sa famille ont-ils vécu à l'île en 1677? Probablement pas. Le 20 décembre de cette année-là, Anne et Pierre achètent d'Antoine Cadé, bourgeois, et de Charlotte de La Combe, un terrain de 30 pieds de front sur la rue du Sault au Matelot et de profondeur jusqu’a l'alignement de la veuve Eustache Lambert joignant d'un coste Michel Lecour. L'acte notarié ne signale pas la présence d'une maison sur cet emplacement... Pierre promet de payer 240 livres tournois ou une rente annuelle de 12 livres.

 

Au recensement de 1681, Pierre pour la première fois se déclare sabotier. Il vit à la basse ville avec ses cinq enfants âgés entre 6 et 19 ans. Le 16 juin 1681, Marie Laurence, veuve Lambert, offre aux Mailloux une conces­sion de 4 arpents de front avec 40 de profondeur, située près de la terre de la bailleresse et celle d'André Bergeron, côte de Lauzon. Celle-ci se réserve le droit de pêche sur la devanture. Il y avait là une petite maison qu'elle fera enlever quand bon lui semblera. Rente: 20 sols par arpent de front. Pierre fait annuler ce contrat sept ans plus tard, soit le 20 juin 1688, en présence de Gabriel Lambert, de Nicolas Vérieul et de Pierre Asselin.

 

Pierre, demeurant rue du Sault-au-Matelot, cherche toujours de la bonne terre. Le 8 août 1683, Claude Bermen, sieur de La Martinière, tuteur des enfants mineurs de Jean de Lauzon, offre à Mailloux une concession située aujourd'hui dans le territoire de Saint-Romuald et ayant 6 arpents de front et 40 de profondeur, avec le droit de pêche et de chasse. Dans l'acte d'acquisition signé par le notaire Rageot, le vendeur avoue n'avoir pas trouvé preneur à cause de cens et rentes trop élevés: 12 livres 6 sols. Il cède donc pour 7 livres 6 sols et 3 livres pour la pêche. Pierre n'a pas pu rentabiliser cette acquisition. Le 20 octobre 1687, il délaisse la dite terre, ses bâtiments et dépendances.

 

Le proverbe pierre qui roule n'amasse pas mousse s'appli­que-t-il ici? Peut-être!

 

Famille débrouillarde

Joseph, Noël, Jean-Baptiste, Anne, Marie, Pierre et Marie sont les maillons de cette solide chaîne Mailloux. Marie première, filleule de Marie Paradis le 8 juin 1673 à Sainte‑Famille, est décédée à la vigile de ses trois ans, à Québec, le 31 mai 1676. Marie, la cadette, portée sur les fonts baptismaux de Notre-Dame de Québec le 30 juillet 1679, n'a vécu que deux jours.

Les cinq autres entreprennent le pèlerinage de la vie avec assurance. L'aîné Joseph se débrouille tellement bien qu'il passe du métier de maçon à celui de tailleur de pierre et d'architecte. Joseph Giffard l'avait parrainé le 29 avril 1663 devant l'abbé Charles de Lauzon-Charny. Son acte de bap­tême est inscrit à Québec. Suzanne Richard, le 10 septembre 1685, devient son épouse et lui donne deux enfants à la basse ville. Joseph convole, le 7 août 1690, avec Louise Achon, nièce de l'aïeule des Tremblay; elle lui présente sept rejetons. Joseph, hélas! est victime de l'épidémie de la fin de 1702. Sépulture: 26 décembre.

 

Noël Mailloux, filleul de Noël Pourveu le 16 mai 1666 à Québec, s'allie à la famille Marcoux en épousant Louise, à Beauport, le 7 novembre 1690. En 1724, il est capitaine de milice de sa paroisse natale. Père de neuf enfants, il est inhumé à Beauport le 10 janvier 1753.

 

Quant à Jean-Baptiste, né le 20 septembre 1668, il possède une brillante carrière. Protégés de l'architecte Claude Baillif, lui et son frère Joseph ont appris à lire et à écrire, semble-t-il, à comprendre des plans d'architecte, etc. D'abord, les frères exercent le métier de maçon. Jean-Baptiste parti­cipe à la construction de l'église de Charlesbourg en 1695 et du palais de l'intendant en 1697, de plusieurs maisons particulières. A titre d'entrepreneur-constructeur, il reçoit des contrats pour l'église de Saint-Laurent de l'île, l'Hôpital Général de Québec, l'église de Beaumont. Puis, il construit les voûtes de pierre du château Saint-Louis, la grande plateforme, des parties des fortifications de Québec, etc. En 1719, les autorités civiles lui décernent le titre honorifique d'architecte du roi. A Québec, le fils de l'humble Pierre Mailloux fait l'acquisition d'une grande maison à deux étages, rue Saint-Louis, pour l'imposante somme de 10,000 livres.

 

Bref, voici un petit canadien de la deuxième génération qui a mérité d'avoir sa notice biographie dans le dictionnaire Biographique du Canada.

 

Jean-Baptiste contracte trois mariages, d'abord avec Louise Philippeau en 1695, puis avec Marguerite Caron en 1703, enfin avec M.-Catherine Amiot dit Villeneuve, en 1730 Par Marguerite, il est responsable de 13 enfants et d'une belle descendance. Inhumation de Jean-Baptiste à Québec, le 10 septembre 1753, huit mois après le décès de son frère Noël.

 

Anne Mailloux, née le 29 septembre 1670, épouse en premières noces Jean Dubois le 22 novembre 1688 à Québec. Famille de 10 sujets. Elle convole, le 10 janvier 1711, avec Noël Levasseur dit Lavigne, menuisier, responsable de 14 enfants dont plusieurs décédés au berceau. Sans nouvelle postérité.

 

Le dernier des fils, Pierre, baptisé le 20 février 1676 à Sainte-Famille, exerce le métier de taillandier et de forgeron à la capitale. Anne Lefebvre, M.-Charlotte Moreau et Angéli­que Trépanier furent successivement ses épouses. Postérité: une fille du premier mariage; sept fils et une fille du deuxième; neuf enfants du dernier. Pierre, fils, est inhumé à Québec le 30 mai 1750.

 

À l'ensemble de cette génération, l'on peut dire: bonne maille ne peut casser.

 

Au changement de siècle

La famille Mailloux de la deuxième génération s'est bien défendue au point de vue monétaire. L'ancêtre Pierre eut plus de problèmes pour boucler les deux bouts de ses affaires. Le 22 août 1691, il décide de vendre à son gendre Jean Dubois la moitié de sa propriété sur la rue du Sault-au-Matelot, voisine de Vital Caron et de Claude Baillif, architecte. Prix demandé: 800 livres. Son bien vaut donc 1,600 livres. Il est dit dans le texte... jusgu’au retour dud Mailloux dud voyage qu’il espère faire en France la présente année. Revoir son pays natal était le rêve de plusieurs. A remarquer que le contrat n'a jamais été parafé par le notaire Rageot.

 

Si le coeur des parents est une mer sans fond, les enfants ignorent souvent que leur gousset peut être troué. Les Mailloux ont compris que les responsables de leur vie avaient besoin d'aide matérielle. Ils les assistèrent. C'est ce que laisse entendre l'acte de donation que Pierre et Anne firent à Pierre et à Jean, le 2 avril 1699. Ils demandent de continuer à les soutenir.

 

Aux portes du dernier été du siècle mourant, le jeudi 11 juin 1699, Pierre Mailloux est inhumé à Québec, en présence de sa famille et des témoins inscrits au registre: Jean Dubreuil, sacristain, Jacques Michelon, cordonnier et be­deau. Le curé François Dupré préside la cérémonie des obsèques. Anne Delaunay ne tarde pas à suivre son mari sur le chemin de l'Au-delà. Sépulture: le dimanche 12 décembre 1700, lors du premier hiver du siècle nouveau.

 

Pierre et Anne avaient été partenaires dans les épreuves et les joies d'ici-bas, ils le furent dans la gloire éternelle.

 

Parmi les descendants, l'on signale Benjamin-Nicolas Mailloux (1753-1810), fils de Benjamin, forgeron, et d'Angé­lique Marchand, nommé curé de Trois-Rivières à l'âge de 24 ans, puis, en 1790, à Saint-Eustache où son corps repose sous le sanctuaire de cette église. Alexis Mailloux (1801-(877), né à l'Île-aux-Coudres d'Amable et de Thècle Lajoie, devient premier pasteur de Saint-Roch de Québec en 1829, puis directeur du Collège de Sainte-Anne-de-la-Pocatière, enfin prédicateur et missionnaire colonisateur. Il laissa beaucoup d'écrits encore consultés.

 

Joseph Mailloux à Pierre, à Noël, à Pierre, baptisé à Beauport le 28 janvier 1725, est allé vivre dans la région de Détroit où il épousa Thérèse Leduc, le 15 avril 1765. Ses descendants sont très nombreux dans cette partie du pays américain.

 

BIBLIOGRAPHIE

 

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